Dans le silence de ton cœur

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Auteur : Alice Ranucci

Date de sortie : 17 février 2016

Editions : Hachette Romans

Synopsis : A seize ans, Claudia est belle, populaire, et obtient tout ce qu’elle désire. Aller en cours ? Obéir à ses parents ? A d’autres !

Elle préfère retrouver ses amis dans les rues de Rome et attirer l’attention de Rodrigo, le plus séduisant garçon du lycée.

Sa mère lui reproche son comportement immature et l’oblige même à travailler bénévolement dans un centre pour jeunes immigrés. Claudia s’en moque. Elle la défie toujours plus, se préparant, chaque fois, à subir de nouvelles remontrances.

Mais un soir, tout s’arrête. Il n’y a pas de dispute. Il n’y en aura plus jamais. Claudia se retrouve seule, face à sa conscience.

224 pages

Mon avis :

Ce livre est une lecture commune avec Juliette du blog Lectures by Juliette. Elle a été assez rapide mais pas mauvaise pour autant. Et même tout le contraire !

Ce livre a été un véritable coup de cœur. J’ai été plongée dans l’histoire jusqu’au bout. L’auteur a réussi à me faire passer par une infinité d’émotions tout au long du roman !

 

Claudia a un comportement plutôt détestable. Elle veut se sentir au dessus des autres, elle n’a aucune autonomie et pourtant, on sait que c’est une fille gentille. Elle n’est pas proche de ses parents, passe son temps dans la rue avec des amis qui ne le sont pas vraiment et tente par tous les moyens d’attirer l’attention de Rodrigo.

« La voix de ma mère. Je l’entendis résonner, nettement, au plus profond de moi : un monde faux, un monde superficiel, un monde sans âme. « Ne deviens pas comme eux, Claudia. Tu es différente. »

 

Le fait que sa mère meure va lui permettre de comprendre qui elle est vraiment, que les gens qu’elle pensait être ses amis ne le sont pas. Qu’elle est seule. Et c’est tellement dur de se sentir seul . Et enfin elle se met à réagir ! Mais c’est triste qu’il ait fallu que sa mère décède pour qu’elle fasse quelque chose.

Quand elle est entrée pour la première fois dans le centre d’immigrés, je savais que ça allait lui apprendre bien plus qu’elle ne le pensait. Et j’ai été tellement touchée quand elle commence à aider les immigrés pour sa mère. Pour elle.

C’était une très bonne idée de vouloir filmer les témoignages des jeunes immigrés. Ça leur permet de dire ce qu’ils ont sur le cœur et à elle de se rendre compte que la vie n’est pas du tout comme elle l’imaginait. Et comment on peut se rendre compte de tellement de choses grâce aux autres ! Ça donne envie de connaître la véritable histoire de chaque personne. Claudia a fait tout ça pour sa mère, mais elle l’a fait aussi pour elle. Et elle va redevenir elle-même. Grâce à la mort de sa mère. Grâce à sa mère tout court.

« Je ne sais pas combien de temps elle resta là, immobile. Peut-être quelques minutes, peut-être des heures. Je sais seulement qu’elle me regardait et qu’en moi, je la regardais aussi. J’aurai voulu lui dire tant de choses, j’aurai voulu sentir la tiédeur de son étreinte, mais les quelques pas qui nous séparaient semblaient alors infranchissables. »

 

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